mercredi 31 décembre 2008

Bilan

Petit retour sur mon année 2008, quels sont les trucs qui m'ont marqué, que j'ai aimé ou qui a mérité mon attention. Comment pourrais-je résumer de façon tout à fait aléatoire et léger ce millésime.

Attention, c'est pêle-mêle.

1) Ma cuisine
Au cas où vous n'aviez pas remarqué, j'ai refait ma cuisine en deux mille huit. Mon premier projet majeur de rénovations comme propriétaire m'a laissé une grande satisfaction. Cela aurait pu tellement aller mal, mais ce fut, au final, une belle et bonne chose.

2) Bleu pétrole.
Alain Bashung nous a fait l'immense plaisir de nous offrir un très grand disque en 2008. Un disque qui avait (dans les bottes) des échos de son album de 1998, Fantaisie militaire. L'Alsacien lutte contre un cancer et, malheureusement, 2009 pourrait bien être sa dernière année. Je ne me lasse pas d'écouter les chansons de ce disque: Résidents de la république, Le secret des banquises, Tant de nuits, Hier à Sousse, Vénus, Je t'ai manqué et surtout, surtout la troublante Comme un légo.

3) Jigsaw Falling Into Place.
La chanson de Radiohead a été ma chanson de l'été 2008 et reste très haute dans ma "rotation musicale", comme tout l'album In Rainbows, paru en 2007.

4) Les Jeux de Pékin.
Ce que je retiens, ce sont les «scandales» des faux feux d'artifice créés par ordinateurs et la petite fille cute qui chante sur la voix de la petite moche. Et nous de s'insurger, comme si nous n'étions pas capable de gérer du «fake», nous aussi. Cela dit, j'ai mis les jeux olympiques dans mes faits marquants, ça me ressemble peu... c'est vrai que je les ai suivis, néanmoins!

5) Babine.
Je n'ai pas encore vu le film, j'attire l'attention sur la trame sonore signée par Serge Fiori et Normand Corbeil. Des pièces instrumentales avec les choeurs de Monique Fauteux, la plus belle voix du Québec. Fiori qui se laisse interviewer sur les radios et qui annonce sans sourciller que cette collaboration avec Corbeil n'est pas la dernière et qu'il en est très inspiré. Ça annonce de très belles choses pour 2009 ou 2010. On se le souhaite. La musique de Babine nous ramène à des airs de L'Heptade, ce n'est pas rien.

6) Le spectacle de Radiohead au parc Jean-Drapeau, le 6 août.
Je n'ai jamais vu un spectacle en plein air d'aussi grande qualité. On se serait cru à l'intérieur. Le groupe d'Oxford était tout simplement génial. Les décors, les chansons... wow! L'un de mes 10 meilleurs shows à vie. Peut-être dans mon Top 5.

7) Vie et mort de Mèzoreilles.
L'éphémère blogue de mon ami François-B. a été une source d'intérêt pour moi et m'a fait (re)découvrir certaines chansons, certains artistes et m'apportait chaque jour un petit plaisir acoustique. Son retrait du cyberespace m'a attristé, mais la vie est ainsi faite. Et puis, on s'échange des petits cues par courriels, parfois.

8) L'imitation de Curieux Bégin par Marc Labrèche.
Je ne suis pas un fan de 3600 secondes d'extase. Il me semble qu'il manque quelque chose à cette émission, mais cette imitation assassine tout en étant bon enfant est l'une des plus dévastatrices qui soit envers une personnalité. Simplement pissant. Je ne verrai plus jamais Christian Bégin de la même façon.



9) Naissance de l'expression: «Le jeu n'en valait pas le chapeau.»
Succulente Julie Couillard en ce qui concerne le maniement de la langue française. Pour tout le reste, très peu pour moi.

10) La fin du lock-out au Journal de Québec.
La preuve que les syndicats FTQ dans le milieu de l'information, ça ne vaut pas de la marde. Et vive les clauses discriminatoires! Au final, le Médiamachin Québec a été une mauvaise idée. Et ça se termine par la lénifiante phrase du président du syndicat, Denis Bolduc: «Au moins, on n'a pas perdu notre semaine de quatre jours!» Parle pour toi, pauvre con.

samedi 20 décembre 2008

Mortalités

Il me semblait, peut-être à cause de mon expérience personnelle, que soit la mort renforçait les gens, soit elle les détruisait. Certains – défiés non seulement mentalement, mais aussi émotionnellement et spirituellement – trouvaient dans la mort d'êtres aimés la volonté et la résolution de réaffirmer leur présence et leurs convictions. D'autres, dont les liens avec le monde étaient déjà ténus, s'enfonçaient simplement dans un monde qu'ils s'étaient eux-mêmes créé.

– R. J. Ellory. Seul le silence. Éditions Sonatine. 2008. p. 340

Si les grands de ce monde, et les petits tout autant, avaient conscience de leur "finitude", s'ils avaient à l'esprit que tout cela va finir, si nous avions tous notre mort imprimée en relief dans notre cerveau, il me semble que, au lieu de s'engueuler pour savoir s'il y aura ou non une vie après, on se dépêcherait de s'organiser pour qu'il y en ait une avant.

Me semble que tout serait différent si la mort comme issue certaine et scientifique à notre aventure était, en permanence, partie de notre vie.

– Pierre Foglia. La Presse. 20 décembre 2008. p. A5


mercredi 17 décembre 2008

Hommage à la brigadière

Je la vois chaque lundi en revenant de mon cours de guitare.

Elle fait le guet à l'intersection Roy et Drolet et fait traverser les enfants de l'école en face. Elle a un petit visage rond, sympathique et qui nous oblige à lui sourire. Un visage de religieuse, dans tout ce qu'il y a de plus noble, presqu'angélique.

Après quelques semaines, je me suis mis spontanément à la saluer et lui sourire. Il faut dire que j'ai un énorme respect pour ces gens qui attendent au coin des rues, pour faire traverser les enfants, des plus dociles aux plus turbulents.

C'est l'un de mes rendez-vous de la semaine. Lorsqu'elle n'y est pas, ça m'attriste. Je m'inquiète même de sa santé. Il y a eu deux ou trois semaines consécutives où elle était absente, peut-être en vacances, j'ai crains la crise d'angine ou la collision mortelle.

Il y avait bien sa remplaçante, mais ce n'était pas pareil. Je la trouvais fade, sans intérêt. Je la boudais. J'imaginais une machination orchestrée pour muter «ma» brigadière sur un autre coin de rue. Près d'une autre école.

J'aime croire que c'est réciproque et que les jours où mon cours est annulé, elle se demande pourquoi je ne suis pas là. Qu'elle s'inquiète même. Un peu.

Nos échanges sont courts. Quelques phrases, des sourires. J'ignore son nom et elle, le mien. Elle me voit parfois avec mon étui à guitare, la plupart du temps, non. Très rarement la conversation se rend assez loin pour qu'elle me demande comment avancent mes cours ou que je lui demande ce qui a marqué sa semaine. Un enfant arrive, on se salue et la semaine s'écoule jusqu'au lundi midi suivant.

C'est mon moment furtif de vie de village en pleine métropole.

Je crois que je vais lui écrire une carte de Noël.

lundi 15 décembre 2008

Racines

Je suis allé à Verdun aujourd'hui, revisiter malgré moi, le quartier de mon enfance. Pas pour ressasser de vieux souvenirs, mas pour un examen de la vue. J'ai la même optométriste depuis un bon 25 ans. Je suis du type fidèle en affaire et en santé.

C'était une journée grise et terne à l'image de mes souvenirs. Quelques notes résiduelles:

J'ai vu la maison où je suis né, enfin, celle que j'ai habité dès ma naissance. Curieuse coïncidence, le métro est presque aussi proche de cette maison que la mienne peut l'être de la station du coin. À l'époque, il n'y avait pas de métro. Ça dynamitait fort par contre, m'a-t-on dit.

Bref, ça m'a ému de revoir cette place. Ça doit être la météo. Ma famille a déménagé de cet appartement alors que je n'avais pas encore cinq mois. Je n'ai aucun souvenir de cet endroit.

C'est drôle comment des écoliers qui jouent dans les rues de Verdun me font plus rapidement sourire et me ramènent des souvenirs que les autres écoliers ne m'inspirent pas une miette. Le terrain de jeu commun, je suppose. Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive.

Je dois me garder un calepin et un crayon en permanence sur moi pour pouvoir prendre en note ce qui me trotte dans la tête. À la place, j'essaie de préserver cela dans ma tête et, la plupart du temps, je ne l'écris nul part et mes idées se perdent...

...Mais avoir le calepin dans ma poche, est-ce que j'écrirais réellement tout ce qui me trotte dans la tête? Je ne crois pas. Peut-on simplement s'installer un enregistreur numérique de pensées ? Une fois l'édition faite pour retirer les passages XXX non souhaités, il y aurait sans doute moyen de monter un scénario, un livre, quelque chose.

samedi 13 décembre 2008

Faits d'hiver

Faits 1
Il est 23h33 et la Ville déneige devant chez moi. C'est correct. Ça fait partie du «pacte» de vivre à Montréal. Pourquoi par contre faut-il que les opérateurs de pelles, les conducteurs de chenillettes et les chauffeurs de souffleuses y allent tous de longues séries de coups de sirène en plus du bruit normal relatif à l'enlèvement de la neige?

Je veux bien croire que le samedi à 23h30, ce n'est pas le mardi à la même heure, mais quand même.

Personnellement (et c'est l'un des changements un peu plate de ma vie...), c'est sans doute la seule soirée de la semaine où je peux me coucher avant minuit.

Faits 2
Dans la plupart des cas de ralentissement ou congestion de la circulation, c'est un ou plusieurs semi-remorques qui en est la cause. Des immenses camion qui roulent sur les routes sans pneu d'hiver.

Faits 3
Au travail, ce sont les résidants de la banlieue qui chialent le plus contre Montréal, comme si toutes les congestions routières étaient la faute de la ville qui se trouve à 20 ou 30 kilomètres de chez eux. (je compatis avec vous, mais cessez de vous plaindre dans mes oreilles). Ce message ne s'addresse pas au lecteur régulier de ce blogue.

Faits 4
Pourquoi tout le monde semble si étonné de voir tomber 25 cm de neige à Montréal un 9 décembre?

Je pourrais continuer longtemps parce que cette première semaine d'hiver m'a rouvert les yeux sur le comportement des Montréalais et ses banlieusards.

mercredi 10 décembre 2008

Cuisine - fin du chantier

Cela fait une semaine aujourd'hui que le chantier proprement dit est terminé. Il nous reste beaucoup à régler, mais dans l'ensemble c'est très fonctionnel.

Nous avons reçus nos premiers invités à souper samedi dernier, mes beaux-parents. Ils ont adoré le résultat.

Pour ma part, j'ai pu tester la convivialité de la pièce. Nous pouvons désormais travailler sans se piler sur les pieds, ce qui est une bonne chose. C'était en fait, la raison première de ces rénos.

Mission accomplie? Oui sans aucun doute. Mais l'apparence de chantier n'est pas terminée. Il reste des boîtes encore à dépaqueter. Des bidules à recycler et des ordures à jeter.

Il reste encore le frigo qui devait partir aujourd'hui entre midi et 15h et il est toujours là à 14h51. Vont-ils passés aujourd'hui? La météo n'aide pas, mais personne ne m'a téléphoné pour repousser le rendez-vous.

Je commence le travail à 14h30... C'est beau être en retard, mais il y a des limites parfois.

J'aurai peut-être un nouveau message dans cette catégorie portant sur le sort du frigo...

mardi 2 décembre 2008

Cuisine - Jours 23 et 24



Mardi. On arrive à la fin.

Deux jours de fine tuning. La nouveauté du jour est le dosseret de céramique derrière l'évier et à côté de la plaque de cuisson. Des ajustements ici et là menés par l'entrepreneur.

L'ambiance est agréable. Le ton entre lui et moi est amical. Je suis content d'être tombé sur cet homme. Peut-être m'a-t-il roulé sur le plan du prix, mais je ne vois rien dans les travaux qui me déçoit.

À partir du moment où l'on est satisfait, pourquoi chercher à s'en faire pour le reste?

Un doute subsistera toujours. Je suis tellement nul sur l'évaluation des travaux manuels, mais bon... je n'ai jamais eu à hausser le ton ni à être de mauvaise humeur.

Je regrette seulement que le renvoi de l'évier n'ait pas rencontré les spécifications exigées par le cuisiniste. Il a fallu faire des manoeuvres inutiles et j'ai perdu une bonne partie de l'espace sous mon évier.

Pour le reste, c'est plutôt réussi.

Cuisine - Jour 22



Aujourd'hui, lundi, j'ai la sensation que ça n'a pas avancé beaucoup.

Pourtant, l'entrepreneur a installé la hotte. Il a dû faire des ajustements pour s'assurer qu'elle était vis-à-vis la plaque de cuisson.

Ce faisant, ils ont abimé la peinture au plafond, ce qui décourage toujours un peu. Ils vont devoir ressortir la peinture avec les risques d'échapper de la peinture sur les comptoirs neufs, etc.

Ils ont installé la plinthe aussi en céramique qui manquait sur le mur donnant sur l'ilot.

Des détails de finition qui ne paraissent pas beaucoup au bout d'une journée, mais qui ont leur importance. Je l'espère en tout cas.

Demain, plombier et dosseret (backsplash) en céramique.

Cuisine - Jour 21

Fidèles au poste, les poseurs arrivent pour 8h du matin.

Je suis toujours impressionné de voir des gens fonctionnels à 100% et à l'extérieur de leur maison à une heure où moi j'émerge à peine – quand j'émerge – des profondeurs du sommeil. Un habite Vaudreuil et l'autre Laval. Il faut être matinal rare pour s'assurer d'être chez les gens à 7h30 les matins de semaine.

Ils commencent leur journée par mettre le four encastré à sa place. Un petit monstre de plusieurs centaines de livres. La bête que les livreurs ont échappé (laissé tomber serait plus juste) dans mes escaliers en s'ouvrant bêtement quatre doigts sur le métal de l'appareil. (J'y repense et je n'en reviens toujours pas... ils ne portaient même pas de gants de travail les crétins).

Voici donc la chose:



(Je triche un peu, cette photo date de lundi. Je n'ai pas de photo claire du four avant cette date.)

Pour le reste, ils se répartissent le travail sans se parler, comme un vieux couple. J'apprends d'ailleurs qu'ils forment une petite entreprise depuis 20 ans. Rien d'étonnant alors que le partage des tâches semblent se faire tout naturellement.

Finalement, ils ont raboté mon comptoir d'évier pour qu'il soit plutôt «flush» avec les inégalités du mur. C'est d'ailleurs impressionnant de voir comment le comptoir et le mur gondolent. Sauf que désormais, ils le font ensemble. Une genre de danse psychédélique. (O.K., j'en mets un peu, mais puisque j'écris, faut rendre ça intéressant).

Lorsqu'est venu le temps de régler le cas du meuble dont la porte ouvre dans le mauvais sens, ils se préparaient à tout placer pour faire les ouvertures et inverser les charnières pour que la porte puisse être installée dans l'autre sens, mais nous avons décidé de ne pas mettre de porte au boout du compte.

La porte en s'ouvrant vient déplacer les lampes suspendues, sera bloquée par la céramique au mur (ou nous empêchera d'en installer), elle occupera trop d'espace sur le comptoir. Ce meuble est un mauvais ajout dans la cuisine.

Par contre, installé sans porte, il nous donne du rangement et fait même prolonger le comptoir en coin. Ça ne me déplaît pas.

Nous ferons des politiciens de nous en affirmant à l'avenir que c'est tout à fait ainsi que l'on voyait la disposition de la cuisine.

Ils ont fixé le dit évier, fait la niche en haut du frigo (voir photo du haut) et préparer tout le reste. J'en perds le compte.

Ils sont partis vers 15h me laissant enfin quelque chose qui ressemble à une cuisine et, surtout, qui ressemble énormément à la cuisine qu'on m'a dessiné.

Je dois dire que le travail de l'entrepreneur a été très bien, mais qu'eux ont su contourner les petites incompréhensions pour faire en sorte que le tout fonctionne.

Je leur ai offert une bouteille de vin à chacun pour les remercier. Je ne sais jamais lorsqu'il faut donner un pourboire, faire un cadeau ou quoique ce soit dans ce genre de truc. Ce n'est pas un grand cru, mais sans doute qu'il saura faire leur bonheur pour un souper sympathique. Souhaitons qu'ils n'aient pas hérité d'un vin bouchonné...

Une chose de sûr, c'est qu'ils ont eu l'air d'apprécier le geste. Était-ce de trop? Était-ce pas assez? J'ai eu le feeling qu'ils le méritaient alors je l'ai fait.

lundi 1 décembre 2008

Cuisine - Jour 20

Deuxième lever tôt pour accueillir les installateurs.

Chacun son rythme de vie. Le mien n'inclut pas d'être complètement fonctionnel devant des inconnus chez moi à 7h30 du matin.

Les deux sont prêts à donner une claque et terminer les travaux aujourd'hui. C'est la norme et ils entendent la maintenir. Ça leur arrive de prendre trois jours pour monter une cuisine, mais c'est moins fréquent que de prendre deux jours, me disent-ils.

Ils scient, ils vissent, ils jouent du niveau, ils rabotent, ils chiment... ils ne prennent que peu de temps pour luncher. Bref, ça y va aux toasts.

Mon entrepreneur passe dans l'après-midi. Une tension immédiate s'installe. Visiblement, un juge le travail de l'autre. Pas assez efficace pense un, pas capable de niveler un plancher pensent les deux autres... bref, je suis pris entre deux feux.

J'essaie poliment de présenter la sortie à l'entrepreneur, mais visiblement je suis trop poli et il ne le comprend pas. La situation perdure sur 30 bonnes grosses minutes.

Si les installateurs terminent aujourd'hui, le plombier sera chez moi demain, samedi. Sinon, il ne pourra venir que mardi prochain puisqu'il a déjà un rendez-vous lundi.

Rapidement, on constate que ça va prendre trois jours pour assembler la cuisine. Zut! Je suis plutôt déçu. En fait, c'est le moment des travaux où je devrais être, logiquement le plus déçu, mais je pense que je suis maintenant immunisé à la déception.

En même temps, ça me rassure sur leur professionnalisme. Ils y vont avec minutie.

La mauvaise surprise du jour: l'un des meubles est configuré pour ouvrir du mauvais bord (à gauche plutôt que vers la droite). Ça ne peut pas fonctionner chez moi; la porte, une fois ouverte, nous empêcherait d'accéder à l'armoire...

Re-téléphone... rediscussion... report de tout ça au lendemain... re-zut!



La maison est pleine de poussière et de bran de scie. Par chance qu'un installateur tient l'aspirateur derrière la scie de l'autre durant les coupes... Je vois le flux de bois rentrer direct dans le tuyau de l'aspirateur. J'ose à peine croire ce que cela aurait l'air autrement!

Ils repartent vers 18h, 18h15. On se redonne rendez-vous pour le lendemain 8h.

Cuisine - Jour 19

Jour J. Les installateurs débarquent à la maison à 7h30 du matin. Font le tour de la place, ramassent une première boîte et tentent de se retrouver dans le fouillis de boites qui meublent ma salle à manger et mon salon.



On découvre rapidement qu'il manque une boite de quincaillerie (vis, charnières et autres gugusses) pour monter un meuble... Téléphone chez le cuisiniste. C'est le premier, mais non le dernier de la journée.

On apprendra au bout de plusieurs renvois d'appels et de recherche du responsable que la boite manquante a été retournée au magasin par les livreurs et qu'elle m'attend là-bas... Bon... L'un des installateurs va la récupérer le lendemain matin.

En plaçant les meubles, on découvre que le plancher de la cuisine est passablement croche (bonjour le nivelage du plancher... il m'aurait fallu deux mois de rénos plutôt qu'un seul...), les installateurs font de la haute voltige, mais ça finit par être droit.

Leur journée de travail se termine à 18h30. Un petit onze heures de travail pour leur éviter de travailler samedi.



Comme vous pouvez voir, ça prend forme.

/ / / /

Jeudi a sans doute été ma pire journée côté forme physique. Cette dernière semaine m'a usé totalement. La journée de mardi avec la livraison des morceaux m'a magané. Pourtant, s'il y a quelqu'un qui ne travaillait pas dans la maison, c'était moi!

Je tenais à l'écrire quelque part pour ne pas oublier comment ça m'a crevé de regarder les autres travailler et de stresser pour mille et un détails.

jeudi 27 novembre 2008

Cuisine - Jour 18

Le 18e jour, l'entrepreneur se reposa. Il faut dire que la pièce était prête à recevoir les meubles et les électros.

Par contre, le réfrigérateur a été livré ce matin. J'étais tellement endormi que j'ai oublié de leur rappeler de reprendre mon vieux frigo.

J'ai pu échanger mon luminaire défectueux pour un autre.

Le dosseret de céramique (backsplash) est aussi acheté. Mes achats proprements dit sont terminés. C'est faux, puisqu'il me faut maintenant des tabourets et des cossins du genre. Peut-être ajouterons-nous deux spots, car il y a présentement une zone d'ombre entre l'évier et la plaque de cuisson. À moins que les lumières comprises dans la hotte et la troisième lampe suspendue viennent raplomber le tout.

Cuisine - Jour 17

Journée haute en couleur.

D'entrée de jeu, le contracteur annonce qu'il entend terminer son travail aujourd'hui. Il reviendra les jours de l'installation ainsi que la semaine prochaine pour finaliser, mais le chantier sera clos ce soir, dit-il. La suite lui donnera raison.

Au menu de leur côté: fermeture des murs, peintures des murs de la cuisine et du mur de la salle à manger, finition des plinthes de céramiques le long des murs, installation de la laveuse / sécheuse (j'ai droit au traitement royal, il ne me laisse même pas connecter ma propre laveuse...)

Par ailleurs, c'est le jour de la livraison des électroménagers ET des armoires de la cuisine.

La première neige tombe sur Montréal. [Les rues sont glissantes, y a un accident au coin de Saint-Hubert et Jean-Talon... (solo de flûte).]

Les rues sont glissantes et mes escaliers aussi. J'ai beau avoir pelleté (ou peut-être à cause de cela), les marches ne sont pas des plus coopérantes pour les livreurs d'électroménagers.

Ceux-ci commencent leur tournée mon four double, un combo micro-ondes + convection et gros four capable de cuire un veau entier... Pour montrer la puissance de leur bras, ils décident de le sortir de sa boite en bas (pas une mauvaise idée en soi) et de le monter avec une strap (bonne idée aussi) et leurs mains nues (ça s'est moins réussi!) Résultat: dans le tournant de l'escalier, le four tout métal nu qu'il est est vite mouillé et glissant... et glisse par terre dans les marches dans un bruit plutôt inquiétant pour moi.

Je sors dehors pour voir le four sur le camp et deux gars qui le reprennent du mieux qu'ils peuvent. Ils finissent par le remonter de peine et de misère. L'un des deux gars a visiblement une légère scratch à la main.

Une fois l'appareil à bon port, on voit l'étendue des dégâts. Pas sur l'appareil, c'est le fond qui a encaissé et je ne saurai ça que lorsque je le poserai dans le module à cet effet, mais sur le livreur qui s'est ouvert méthodiquement et dans l'ordre la base de: l'index, du majeur, de l'annulaire et de l'auriculaire. Le sang pisse à grosse goutte. Mon four est baptisé.

Ils tentent de monter la hotte. Ça passe. Ensuite, on parlemente au téléphone sans m'inclure dans la discussion.

J'oubliais, pendant ce temps, il y a un autre camion qui attend derrière eux, car entre-temps, les armoires de cuisine sont arrivées, elles aussi.

Le livreur encore en forme me monte la plaque de cuisson au gaz et m'annonce que je vais devoir attendre au lendemain pour le frigo. Les livreurs d'armoire se proposent pour monter la bête, mais le livreur d'électros s'opposent. (Ce n'est pas bête. Moyennant un accident qui aurait été responsable?)

Je regarde mon frigo s'éloigner dans la boite du camion d'un oeil pendant que je regarde mes meubles de cuisine commencer à entrer dans l'appart de l'autre. Que de boîtes. Trente-trois. Un hommage inconscient à Patrick Roy? Va savoir.

Panneaux de mélamine, panneaux d'aggloméré, boites gigantesques, comptoir de cuisine, etc. Je n'ai plus de cuisine, plus de salle à manger, bientôt plus de salon. Au secours!



(Je poursuis plus tard. Là, je suis trop crevé)

mardi 25 novembre 2008

Cuisine - Jour 16



Plus de peinture de fait. Le blanc-jaune de la cuisine, le plafond mat et une couche de rouge dans la salle à manger... La finition avance. Les spots sont bels et bien encastrés. Les luminaires sont presque en place. La boîte oiuverte était bel et bien brisée... Bref... on va devoir aller négocier un retour.

Le gaz se rend à l'ilot.

Les meubles et les électros arrivent demain après-midi.



Non, cette fois-ci, ce n'est pas un serpent exotique, mais le tuyau de gaz qui est bel et bien connecté sur le «main», comme on dit dans le jargon.

samedi 22 novembre 2008

Cuisine - Jour 15

WOW!!!

Superbe surprise en rentrant du travail (j'arrive presque... pas tout à fait, mais ce post est presque live...)

Les tuiles sont posées, le sablage est fini, les bordures sont posées. La plinthe est en fonction. LE FLAT EST FAIT!

Première perception en entrant: «Ça sent la peinture!» Effectivement, c'est peint!!!

La preuve:



Tant qu'à montrer cette prise de vue, allons à l'opposé:



Plus de plastique. Une pièce bien dégagée! Re-Wow!

Je me suis inquiété pour rien.

Il manque toujours une pièce pour raccorder le tuyau de gaz, mais c'est le seul pépin réel de l'ensemble. I'll drink to that!

Cuisine - Jour 14

Je suis au summum du découragement (et de l'étouffement par le plâtre).

Je me demande bien quand on pourra peinturer. Si le morceau manquant va arriver à temps. Etc.

(C'est phoney parce que j'écris cela après le jour 15...)

Une photo:

mercredi 19 novembre 2008

Cuisine - Jour 13

Ça y est! Je crois que j'ai atteint le plateau du découragement.

Les travaux ont avancé encore aujourd'hui. Les céramiques sont posées. Sans doutes nivelées, mais le coulis n'est pas... coulé?

On attend que le plombier reçoive un morceau pour faire la connexion de mon tuyau de gaz pour l'ilot.

Si l'on fait le coulis demain, je suppose que l'on devra limiter les déplacements sur les tuiles.

Les électros et les meubles arrivent mardi prochain. Il reste donc trois jours ouvrable avant le jour fatidique et cinq jours avant le début de la pose des armoires.

Je commence à être inquiet. Pourrons-nous faire ce qui reste dans les délais?

Je trouve l'entrepreneur ULTRA-sympathique, mais il commence à arriver près de midi pas mal tous les jours. Dans la mesure où le travail semblait fait, ça m'allait... mais a-t-on maximiser les journées de travail?

Je paie pour l'ensemble, pas à la journée, mais néanmoins il y a un échéancier que l'on m'a garantit que l'on allait suivre. Je commence à douter.

Le plancher recouvert de tuiles de céramique (sans le coulis):

Cuisine - Jour 12



Let's call it a plancher.

Ou du moins, le début de la finition du plancher. Manque une portion et du coulis... peut-être aussi qu'il manque une ou deux poches de ciment.

Il y a des dénivellations dans le plywood. Paraît que c'est une partie de plaisir pour s'assurer que les tuiles soient de niveau.

mardi 18 novembre 2008

Cuisine - Jour 11



Une seule photo aujourd'hui pour illustrer l'ampleur du travail fait. J'ai cru que l'on ne parviendrait pas à le saisir d'un coup d'oeil, mais non. Je crois qu'on peut voir. Seule photo aussi parce que je ne peux pas marcher sur le plancher qui a déjà durci, mais on doit le ménager.

D'abord, on a terminé l'arrachage de tuiles. Vous le savez déjà si vous avez lu le message précédent.

Ensuite, ils ont procédé à du plâtrage, suivi du sablage. Une job de cochon, comme on dit. Il n'y a rien à faire contre la poussière de plâtre, si ce n'est d'avoir fait le vide au préalable dans tout l'appartement, ce que nous n'avons pas fait.

Deux portes fermées plus loin, deux pièces et un couloir plus loin, il y a une couche de poussière visible sur le bureau de mon ordinateur, sur ma seule guitare qui n'est pas dans son étui et probablement dans mon ordinateur aussi.

Je vous fais gré de tout le reste de l'appartement et de nos poumons. C'est pas joyeux. La télé est recouverte d'un manteau blanc. Les plantes aussi. Ma fille? Sans doute. Nous sommes des parents indignes à notre manière.

Ensuite, on a étendu un ciment spécial sur le plancher pour recouvrir la vieille colle des tuiles qui nuisait plus que d'autres choses. Le produit nivelle ainsi le plancher et prépare l'installation des tuiles de céramique. Cela sera fait sans doute demain.

Pour revenir à la poussière de plâtre, celle-ci reste en suspension plusieurs jours, voire semaines. Pour bien illustrer le phénomène, remarquez les zones foncées sur le ciment du plancher. C'est la couleur «normale» du produit. Tout ce qui est plus pale, c'est que de la poussière de plâtre s'est déposée à cet endroit.

C'est partout pareil dans la maison, en un peu moins pire.

C'est une calamité en son genre!

lundi 17 novembre 2008

Cuisine - Jour 9 et 10

Je vais tenter de résumer les deux journées de travaux rapidement.

Comme tel, tout progresse comme c'est censé. Il n'y a pas rien à signaler, si ce n'est que le plombier n'a toujours pas mis la main sur l'adapteur qui permettra la connexion entre le tuyau de cuivre existant et le tuyau flexible qui passe sous le plancher vers l'ilot.

Jeudi et vendredi ont passé en plâtrage et en bouchage de trou.

On a également installé les luminaires encastrés, les «spots». Déjà, ils sont fonctionnels et le plafonnier est retiré.

Vendredi, on a également commencé à enlever les tuiles au planchers en vue d'installer la céramique. Ce sera terminé lundi. (Au moment d'écrire ces lignes, en fait, les tuiles sont toutes arrachées... mais terminons jeudi et vendredi.)

Voici une photo de l'allure des travaux, prise jeudi soir:



Tout est pas mal terminé du côté de la laveuse et de la sécheuse. va falloir sabler, mais l'essentiel est là. Ça sera pas mal plus propre.

Tranche de vie
Avis aux parents... Vous ne savez jamais quand votre enfant sera malade. Et bien, évitez néanmoins que ce soit durant une journée où l'une pièce importante de votre maison (cuisine ou salle de bains) est en rénovation. C'est une très mauvaise idée, surtout si votre «complexe de lavage» est touché par les travaux.

Réveillé à 2h30 dans la nuit de jeudi à vendredi par notre fille de 2 ans et demi (aussi bien dire que je n'étais pas encore endormi), nous avons passé une nuit blanche à nous occuper de ses troubles digestifs, pour dire peu.

Nous étions salement amochés lorsque l'entrepreneur est arrivé le matin. J'avais trois brassées de drap, toutous et autres pyjamas à m'occuper ainsi qu'un xième coup de moppe à donner, parce que... me semble que c'est encore malpropre...

Une enfant de 2 ans et demi à proximité d'une cuisine en rénovation avec les ouvriers à l'oeuvre est aussi quelque chose à éviter. Malheureusement, mademoiselle étant malade, faut vivre avec...

Cela dit, de toutes évidences, j'ai été le plus incommodé de la journée. Pendant qu'on arrachait les tuiles du plancher en menant un vacarme d'enfer (et je pèse mes mots), ma fille et ma blonde dormaient à poings fermés dans mon lit. Comme quoi, on s'en fait parfois pour rien.

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Je pourrais faire des entrées de blogue aussi pour chaque visite que je fais à a buanderie. Je vais me contenter pour l'instant de rappeler qu'il n'est pas bon pour son standing personnel d'aller laver les draps souillés de votre fille à la buanderie du coin. Surtout lorsque vous n'avez pas pris la peine de les rincer sommairement avant.

Surtout si vos brassées comporte aussi une brassée de toutous... Des toutous, ça se lave TRÈS mal et c'est macabre dans une laveuse frontale de buanderie.

Si ce n'était que ça, ce serait juste rigolo, mais des toutous ça réagit bizarrement avec l'eau ET le savon. J'ai pas compris si cela avait bu toute l'eau ou inversement, mais la brassée a explosé en créant un HÉNAURME débordement de mousse.

Je suis retourné dimanche pour laver mon linge et j'étais surpris de ne plus voir de mousse sur le plancher.

Pour vous donner une idée, la mousse a passé par les conduits pour se rendre deux cuves plus loin... Comment avoir honte en une leçon facile.

Ceci expliquant cela, vous comprendrez que j'ai pris ça mollo côté blogue avant aujourd'hui.

Je ne ferme pas la place. Pas encore à tout le moins.

Place aux photos du vendredi (deux pour vous gâter):

Les encastrés sont fonctionnels!



Les tuiles sont arrachées. Splendide colle dégueulasse en dessous!

jeudi 13 novembre 2008

Cuisine - Jour 8

Mon silence est un peu révélateur. Les travaux avancent normalement. Rien à redire comme tel.

Je suis tanné des travaux par contre. C'est un peu pour ça que je n'en parle pas non plus. Je prends ça relax, disons.

J'ajoute une photo plus tard.

mardi 11 novembre 2008

Cuisine - Jour 7

La journée a commencé tôt avec l'arrivée du plombier vers 7h15. Nous avons avancé dans ce domaine, presque terminé en ce qui concerne la plomberie. Une note positive.

J'ai passé un bon bout de temps à me sentir nostalgique en le regardant travailler. J'ai passé mon enfance à voir mon père souder des tuyaux de cuivre (on avait d'autres loisirs tout de même...). Le plombier, plus jeune que moi, a une technique de soudure que n'aurait pas renié mon père. Je ne l'ai pas vu échapper une goutte de plomb par terre malgré qu'il travaillait sans filet. Souvenirs, souvenirs...

L'odeur de la colle ABS reste aussi marquée dans la mémoire. J'ai pu m'en apercevoir. Difficile de ne pas associer cette odeur au paternel. En somme, un peu de nostalgie qui n'a pas été désagréable.

Lorsque l'entrepreneur est arrivé avec son assistant, nous avons parlé de choses et d'autres. C'est plus tard dans la journée que l'évidence m'a frappé en plein visage. Son assistant connaît ses classiques, contrairement à moi.

Me remerciant de leur apporter de l'eau, il a fait un parallèle avec La mort du loup, un poème d'Alfred de Vigny avant de m'en réciter un large extrait de mémoire. J'ai dû me rendre sur wikipedia tantôt pour en savoir plus sur l'auteur et son oeuvre. Il ne m'a pas donné l'impression de ne connaître que cet auteur d'ailleurs.

Ne sous-estimez jamais les ouvriers, voilà mon conseil du jour.

Par ailleurs, tous ces jolis trous sont replâtrés et le mur du fond se pare de panneaux de gypse neufs.

J'ai choisi de mettre une photo qui ne reprend pas l'un des points de vue habituels.



La tuyauterie pour la laveuse n'attend qu'à être ré-encastrée.

Cuisine - Jour 6

Rappelez-moi de vous dire au jour 7 comment j'ai vraiment hâte que tout ça soit derrière moi...

Un plombier qui débarque chez soi à 7h30 du matin, qui coupe l'eau, qui met en place plein de choses qui seront chouettes lorsque ce sera fait, oui bon d'accord. En théorie, c'est excellent, mais en pratique, lorsque l'on a terminé le travail à 1h du matin et que l'on s'est couché beaucoup plus tard que ça, ça magane son homme. Fin de la parenthère et tranche de vie liée au jour 7 (et non 6).

Pour ce qui est du jour 6 en question, lundi 10 novembre, ça s'est bien passé. Le plombier et l'entrepreneur étaient là. Ils ont avancé les choses rondement. L'emplacement de l'éclairage, la hotte, la tuyauterie pour la laveuse, la sortie de l'évier tout ça est bien en place.

Il restera à finaliser les connexions pour le gaz. Il manque un morceau pour faire la jonction avec l'ancien tuyau et le nouveau.

Il va falloir que je me renseigne sur le plancher. Je suppose que l'on va commencer à «plancher» là-dessus bientôt (C'est beau Méo, yé 3h, on ferme...).



Le neuf cotoie l'ancien. Le plafonnier va bientôt céder sa place aux nouveaux «spots».

samedi 8 novembre 2008

Cuisine - Jour 5

La phase construction a commencé. Après avoir tout enlevé, l'entrepreneur travaille à mettre les choses en place.

Il reste encore beaucoup de choses à enlever: tuiles au plancher, plâtre sur le mur donnant sur la salle à manger et vieilles tuyauteries, mais dans l'ensemble, c'est la phase reconstruction qui débute.

Lundi, le plombier vient pour refaire la plomberie. Ça ne sera pas de la tarte: Connexions pour la laveuse, refonte du drain de l'évier avec l'ajout d'un évent. Le drain de la laveuse passera en partie dans le mur, derrière les électros et en partie sous le plancher sous le comptoir de l'évier.

Installation d'un tuyau pour alimenter le frigo.

Faire passer le tuyau du gaz sous le plancher pour rejoindre l'îlot.

Les travaux du jour ne sont pas spectaculaires comme l'ont été les premières journées, mais ils ont leur importance: La planification de toutes les prises électriques. Ici, le 220 qui alimentera le four combiné four et micro-ondes.



Là, c'est le trou fait dans le plancher pour permettre le passage du gaz à l'îlot. On remarque sur la photo les mesures concernant l'espace qui sera occupé, grosso modo, par la plaque de cuisson.



On remarque surtout l'épaisseur du plancher. Entre six ou sept feuilles de plywood. On aurait ajouté une feuille chaque fois que l'on a rénové la cuisine. L'entrepreneur trouve que c'est exagéré. Je comprends mieux maintenant pourquoi a) il y a une marche en entrant dans la cuisine b) la distance entre le plafond et le plancher de la cuisine est un chiffre bâtard (8 pieds et 1 quart, genre)

D'ailleurs, c'est une réno "propre" qui se fait. On enlève les trucs irritants qui traînassent depuis qu'ils sont là et on repart à zéro à bien des endroits. On a gagné deux pouces sur les murs en enlevant tous le plâtre accumulé depuis toujours.

vendredi 7 novembre 2008

Cuisine - Jour 4

Plus de détails plus tard. En attendant: une photo.




Surtout des travaux d'implantation électrique hier... et on a coupé les deux par quatre dans l'ouverture.

Aujourd'hui, panneaux de gypse si j'ai bien compris.

mercredi 5 novembre 2008

Cuisine - Jour 3

Ça y est l'ouverture est créée. Je crois que cela va apporter beaucoup à l'appartement. Du moins, je l'espère.





Maintenant, des nouvelles des électros. Coup de téléphone pour obtenir les «specs» des électros achetés en août dernier.

Première surprise: Notre vendeur est parti ailleurs «relever de nouveaux défis» chez la concurrence... Il est parti, je vous le donne en mille, la veille! Ça devient une habitude. Où est la loyauté envers ses employeurs maintenant? Je me le demande. D'autant plus que ce «conseiller»(1) n'était pas une jeunesse.

M'enfin!

Deuxième surprise: Le démissionnaire n'avait pas tenu en compte le changement de ma commande. Un changement connu depuis septembre! C'est-à-dire que l'on changeait la hotte «normale» pour une hotte d'îlot.

J'apprends en discutant avec le directeur adjoint aux ventes que cette hotte n'est pas disponible normalement et que des délais de livraison s'ajoute... Va-t-on avoir la hotte à temps et même... aurons-nous cette même hotte. Ça commence à presser, car le trou est déjà percé dans l'entre-toit pour laisser passer le tuyau de sortie (voir l'album Picasa pour celles et ceux que ça intéresse)...

J'ai un message du directeur sur mon répondeur. La suite demain matin.

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Vous vous demandiez un peu comment on vivait sans cuisine. Un regard sur la deuxième photo vous donne un aperçu de notre salle à manger, version 5 novembre 2008. Frigo, étagères pour les denrées non périssables, un micro-ondes à côté de l'étagère... et le congélateur du frigo plein de repas préparés! C'est peut-être le temps de faire une pub pour Milliner situé au marché Jean-Talon.

Bientôt, une photo de la chambre de Romane. Vous verrez que l'univers d'une fille de 2 ans peut être bousculé un peu aussi. C'est peut-être pour ça qu'elle vient nous rejoindre vers 5h45 ces derniers matins...

P.-S.: Dois-je ajouter qu'il y a de la poussière de plâtre partout? J'ai l'impression qu'on va en avoir pour des années...

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(1)Pas besoin de m'expliquer l'utilisation du terme conseiller. Je dois avouer que cet homme avait été plus qu'un simple «vendeur de frigidaire». Grand bien lui fasse s'il a trouvé son bonheur ailleurs.

Cuisine - Jour 2

Les murs sont en mauvais état. Il faut arracher le plâtre et les lattes de bois et poser des panneaux de gypse neuf.

La bonne nouvelle: on repart la cuisine sur des bases totalement neuves.

La mauvaise: ça va coûter plus cher.

Prochains défis: comment faire passer le drain de la laveuse et le tuyau de gaz vers l'îlot.

Photo:

mardi 4 novembre 2008

Cuisine - Jour 1c

lundi 3 novembre 2008

Cuisine - Jour 1b

Entrepreneur sur les lieux à 10h44. Une heure plus tard, c'est déjà totalement autre chose.

Cuisine - Jour 1a

Ça commence mal. 10h00 sonnée et aucun signe de vie de l'entrepreneur. On verra s'il prend ses messages sur sa boite vocale.

Cuisine - Jour 0

Ça y est, c'est parti! Lorsque vous lirez ces lignes les ouvriers auront commencé les travaux dans ma cuisine, et ce, pour plus de trois semaines de travaux et de désagréments pour ma petite famille.

Assumons le côté nombriliste et égocentrique, on fait un blogue après tout. Je vous mets une photo par jour de l'allure de ma cuisine. Je prendrai trois prises de vue similaires chaque soir et une supplémentaire selon l'intérêt ou l'inspiration du moment.

J'en mets une ici sur ce blogue, l'ensemble sera accessible sur mon album Picasa. Vous verrez aussi dans un gadget à droite de la page Web, un diaporama des photos qui composeront l'album "cuisine". Un simple clic sur l'une des photos vous amène sur cet album. Vous ne pouvez vous trompez. Vous aurez alors des versions plus grandes des photos.

Alors, sans plus tarder, voici de quoi ma cuisine avait l'air dans la soirée du 2 novembre. La photo est prise à 00h45, le matin du 3 novembre, mais nous ne chipoterons pas pour si peu...



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J'allais clore là, mais je vais poursuivre un peu.

Rénover une cuisine, pour ceux et celles qui l'ignorent, ce n'est pas une partie de plaisir. C'est un déménagement, mais c'est sans doute pire qu'un déménagement.

Il faut vider une pièce, LA pièce bien souvent. Placer les électroménagers quelque part et, si possible, garder le strict minimum de fonctionnel: dans notre cas le frigo. Nous serons privé de tout le reste pour les trois prochaines semaines.

Inutile de dire qu'il y a des boites partout (centralisées dans l'hangar et notre chambre)... Laveuse, sécheuse et lave-vaisselle sont dans la chambre de la petite, inutilisables il va sans dire (les électros, pas la petite, hého!).

Il n'y a pas à dire, on amorce un moyen bordel! C'est mieux d'être beau et fonctionnel à la fin.

Bonne lecture à vous.

Dernier truc: Dans la catégorie "service après-vente qui rassure", mention spéciale à Éco-Dépôt céramique. Une employée a téléphoné aujourd'hui (dimanche) pour confirmer que les travaux commençaient sous peu afin d'être sûr d'avoir nos carreaux de céramique prêts pour le jour requis. C'est sans doute normal, mais c'est bon de voir que l'on compte un tant soit peu.

mardi 14 octobre 2008

Pachelbel

Un moment de détente en ce mardi électoral.

vendredi 19 septembre 2008

Cuisine - Le blogue

Marie-Andrée, une collègue, m'a suggéré de tenir un blogue portant sur mes rénos de cuisine. Personnellement, je ne trouvais pas l'idée alléchante. J'ai d'autres chats à fouetter et vous, si vous êtes là, avez mieux à faire que ça.

Il n'empêche que les choses étant ce qu'elles sont et rendus au point des travaux où j'en suis, ça commence à devenir intéressant de tenir la chronique de tout ce qui ne va pas dans cette aventure. Peut-être aurez-vous aussi les points positifs de l'histoire si vous êtes fins avec le narrateur.

J'inaugure donc ici ma première rubrique récurrente que j'intitulerai savamment: «Cuisine - Le blogue» grâce aux marqueurs de blogspot (communément appelé «tags»).

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Relatons les faits. J'habite un charmant appartement de Montréal depuis trois ans. À l'achat, c'était écrit dans la cuisine «RÉNOVEZ-MOI!!!» Ce que nous étions plutôt d'accord. Et c'était d'ailleurs une bonne façon de consolider notre nouveau statut de bourgeois que de se lancer dans la rénovation et la modernisation de notre toute première cuisine.

Au printemps dernier, ma blonde et moi décidons donc que le temps est venu de faire notre marque dans l'appart en se lançant dans les rénos. Mais pas question que l'on fasse quoi que ce soit, oh que non! On n'est pas manuel comme nos parents!

Donc commence le magasinage de cuisinistes. On visite une place et une autre et une autre... On reçoit des designers à la maison qui nous proposent tous des choses chouettes et ce qui doit arriver, arrive. On tombe sur la proposition qui nous plaît le plus. On achète au propre comme au figuré. Designer primée, entreprise bien cotée* et prix à l'avenant, très avenant. Ça va coûter cher et on va pouvoir se sentir très bourgeois.

Cela fait plus ou moins trois mois que nous sommes sur le marché. Mais on n'est pas pressé. Nous sommes à la mi-juillet. Il nous faut un entrepreneur général. C'est difficile d'en trouver un durant les vacances de la construction. On fini par prendre contact avec un dans la première semaine du mois d'août, le contact est bon. Il est référé. Tout baigne.

Avec le sentiment que le minimum est couvert, on passe à la vitesse supérieure: signature de contrats, prises de mesures de notre cuisine, commande du mobiliers, achats des électros. La griserie d'entrer chez JC Perreault pour acheter pour plusieurs milliers de dollars en frigo, cuisinière et autres... Pensez-en ce que vous voulez, mais c'est un certain thrill. Enfin du stock qu'on n'a pas hérité d'une tante, d'un grand-père ou de quelques proches.

Première tuile. Moins d'une semaine après avoir signé le contrat, on apprend que la designer qui a tout fait notre cuisine a quitté ses fonctions pour devenir consultante.

Que fait-on? Après quelques discussions, le cuisiniste et la designer s'entendent pour que nous continuons à être servi par elle. Nous en sommes contents. Nous avions l'impression dès le départ que nous faisions affaire avec une personne en particulier par l'entremise de cette entreprise, le service que nous souhaitions obtenir était intact.

Jusque là tout va bien. Nos contacts se passent par l'intermédiaire de la nouvellement consultante, etc. On n'a rien à se plaindre. Par contre, certains signes montrent un peu l'écoeurement général de tout le monde. Nous sommes au début septembre.

Lorsque nous nous rendons sur place à ce cuisiniste, le service est déjà moins courtois, car on est un peu comme des outsiders, des touristes. Ça peut toujours passer.

Notre entrepreneur général, lui, est sans nouvelle de personne. Il a besoin des devis techniques. Pas de son pas d'images de la part du cuisiniste... Va falloir que je provoque les choses. Après tout, il nous reste aussi la céramique à acheter pour nos planchers. J'en parlerai peut-être une autre fois de la foutue céramique.

Ce matin (jeudi), coup de téléphone sur l'heure du midi par une nouvelle employée du cuisiniste (ou une ancienne qui a hérité de notre dossier). Il y a des irrégularités dans nos trucs. Supposément que les mesures ne fonctionnent pas et qu'il faut reprendre une bonne partie du projet.

Le hic, c'est que la commande est partie. Ils n'ont que quelques jours pour tout décommander et relancer la machine. On me presse au téléphone et on me demande de tout annuler mes occupations pour aller les voir le plus tôt possible.

Finalement, le plus tôt possible en tenant compte des disponibilités de la dame au bout du fil, ce sera mercredi prochain. Bonjour l'urgence!

* J'hésite à nommer le cuisiniste en question, car je ne crois pas pour le moment que l'entreprise soit problématique en tant que tel. Je suis juste pris dans une situation bizarre où des gens changent d'emplois et me laisse en plan en plein centre. C'est un peu ma chance habituelle.

lundi 15 septembre 2008

Une découverte

Le canal Vox nous cache des choses intéressantes...




lundi 8 septembre 2008

Justin qui?

Curieux comment les libéraux ont l'air de s'être fait prendre les culottes à terre par ce début de campagne tout à fait non prévisible... Une chance que Stephen Harper a pris la peine de l'annoncer à Stéphane Dion une semaine à l'avance...

J'ai enfin trouvé la fiche de "mon" candidat libéral. Il a dû louper la séance de photo officielle parce qu'il était trop occupé à rencontrer l'équipe éditoriale du 7 Jours.


En lieu et place, c'est cette formidable photo que l'on trouve sur le site Web des libéraux.

Mieux encore, on peut lui écrire sur une addresse gmail. Gmail, merde!!! Je sais que c'est un outil formidable pour la gestion des courriels, mais bon... peut-être qu'une adresse au parti libéral, même si elle mène à un compte gmail en arrière-plan ferait meilleure impression, non?

Ça se bonifie si on va voir le site Web de l'association libérale de Papineau, qui n'est pas une circonscription orpheline comme les autres (détenue par le Bloc, elle a été libérale bien plus souvent qu'autrement et devrait revenir dans le giron dès cet automne...)

Vous allez voir en cliquant ici comment c'est désolant...

Je suis épaté de voir comment cette machine qui représentait l'organisation parmi les organisations capable de faire élire n'importe qui et n'importe quoi sous Jean Chrétien est totalement laissé à elle-même maintenant.

À ce sujet, Vincent Marissal a un excellent texte dans La Presse d'aujourd'hui.

dimanche 7 septembre 2008

Affichettes

L'heure des affiches a sonné.

Youppi! Vivian a pris les poteaux d'assaut dès samedi (psst, l'élection commence demain...), ce fut au tour du conservateur Mustaque Sarker (même rival que la dernière fois) à montrer sa mine patibulaire aux électeurs.

Je n'ai pas encore vu mon homme, Justin, mais je suppose que je ne perds rien pour attendre. Je n'ai pas vu non plus les candidats NPD et verts. Ils me demanderont sans doute de signer leur déclaration de candidature à la station Jarry comme la dernière fois.

vendredi 5 septembre 2008

Angora

Mon bon ami François-B. a eu la brillante idée de nous offrir une chanson par jour, cinq chansons par semaine, afin d'enrichir notre culture musicale.

Il faut dire que l'idée date du 12 février dernier alors qu'il a commencé simplement en m'envoyant un album découverte par jour. Pour le mélomane que je suis, initié à un tas de genres, mais qui ne connaît pas le cinquième de ce qu'il a pu explorer, c'était tout simplement génial.

De fil en aiguille, je lui ai rendu la pareille, par courriel aussi, le réseau s'est élargi à d'autres amis et voilà qu'il a choisi la voie du blogue (http://mezoreilles.blogspot.com/) pour partager sa passion à un plus large public. Nous en lui serons gré. Une bien belle initiative (qui me prive de ma quasi exclusivité, mais qui se veut une belle leçon de partage...).

Il a raffiné ses sélections musicales. Chaque vendredi désormais, il reçoit un invité qui lui présente alors l'une de ses chansons coups de coeur. J'ai eu l'insigne honneur d'être le premier à m'exécuter en lui présentant l'une des belles chansons de ma discothèque extraite de l'un des meilleurs disques de l'histoire du pop-rock français: Angora d'Alain Bashung, paru sur Fantaisie militaire en 1998.

samedi 9 août 2008

Génial

Tout le génie de Radiohead est résumé dans leur version montréalaise de Myxomatosis.

De passage pour peu de temps à Montréal, ils trouvent le temps de numériser Gilles Proulx (à sa dernière semaine de travail, après 46 ans de radio, faut le faire!) et s'en servent pour cette chanson.

Ou bien ils ont vraiment une équipe de recherchistes bien documentés. Ou des sources bien renseignées.

Un merci particulier à la personne qui a numérisé ET diffusé ce clip. Je sais qu'on navigue aux abords du piratage, mais écoutez la toune et allez ensuite vous régaler de vos propres disques! C'est ce que je fais, à tout le moins!

jeudi 7 août 2008

Communauté d'intérêts


C'est petit... pourtant ce fut téléchargé au plus gros! Cliquez sur l'image pour bien lire.

mercredi 6 août 2008

My Iron Lung

Le show a bien commencé. Mais ça a levé .

Un excellent spectacle. À la fois relevé et perturbé par la finale des feux d'artifice, c'est selon. Pour Thom Yorke, c'était de trop... «fucking fireworks» a-t-il lancé à un moment donné.

Je suis néanmoins sorti déçu du show. Pas vraiment à cause de Radiohead. Plus parce que je n'ai pas vu grand-chose, étant loin.

Le son était excellent par contre. Tout a été relativement à la hauteur. J'ai été heureux des chansons chantées. Je ne peux nommer ce qui m'a un peu déçu. C'est trop récent encore.

Néanmoins, je garderai un super souvenir du spectacle. Je les ai vu il y a 10 ans pour la tournée O.K. Computer. Ils étaient bons, mais ils se sont réellement améliorés, surtout en ce qui concerne les chansons qu'ils ont à offrir. Leur répertoire est délirant.

J'ai eu peur un peu que Karma Police soit la dernière chanson de la soirée, ce qui aurait été un désastre.

Une excellente chanson, mais qui ne reflète pas ce qu'est Radiohead.

J'ai soufflé lorsque House of Cards a commencé quelques minutes plus tard. Et c'était reparti pour plusieurs chansons.

J'ai mis le pied dans la station de métro lorsque les dernières notes de Everything In Its Right Place ont cessé de résonner dans l'air. Je crois que ce fut la dernière toune du show. Me serais-je trompé?

J'allais oublier... Ils ont fait Jigsaw Falling Into Place !

Words are a sawed off shotgun

Come on and let it out
Come on and let it out
Come on and let it out
Come on and let it out

Radiohead

Je m'en vais au parc Jean-Drapeau ce soir pour une prestation attendue: celle de Radiohead.

J'ai hâte de voir les effets spéciaux, éclairages et autres... J'ai surtout hâte d'entendre les chansons. Peu importe leur pacing, je serai heureux. Surtout s'ils jouent particulièrement celle-ci. C'est la chanson de mon été. Je l'ai adoptée:



Ce n'est pas une chanson estivale, mais eh!, avons-nous un été?

Et vous, vous avez adopté une chanson cet été?

mardi 5 août 2008

Opus

Une petite pointe d'humeur aujourd'hui. Ça me tracasse depuis que je me la suis procuré dimanche dernier... et un peu depuis qu'il l'ont mis en vente ces derniers mois.

La nouvelle carte à puce de la STM pour prendre les transports en commun est une bonne invention. Rechargeable, durable, flexible. Rien à redire là-dessus. On peut recharger pour des forfaits mensuels, pour des billets "à la carte". Une très bonne idée. De la technologie au service des usagers. Moins de fraudes sans doute aussi pour la Société de transports.

Mais le nom OPUS pour faire le genre de jeu de mots poches "à puce" est ridicule. Sans doute inventé par un petit tata en marketing qui a lu deux livres depuis la fin de son bac*

Et pourquoi nous vendre la dite carte? Je sais 3,50$ n'est rien qui va ruiner mon budget. D'autant plus que la STM clame qu'elle nous la vend à 50% de rabais dans le cadre de son offre de lancement (qui durera un an je crois).

Cela dit, je répète la question. Pourquoi nous demander 3,50$ pour la dite carte?

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* Les livres en question sont sans doute Le Secret et Bouillon de poulet pour l'âme.

lundi 4 août 2008

Danse ta ville

On ne peut pas dire de que je cours les raves et la scène de la musique électronique.

Néanmoins, je me suis offert un bain de foule à la Grande Danse de Divers/Cité hier soir. Cinquante mille personnes qui dansent sur du techno et sur quelques rares performances live, ça vaut la peine de vivre ça une fois par été. Peu importe l'équipe pour laquelle on joue.

Mais bon, j'ai un parti pris puisque le DJ était mon cousin... Mais ce n'était pas son unique qualité, loin de là! Il avait l'air d'une rockstar le cousin d'ailleurs.

Une bien belle soirée, réussie et tout.

Il y a sans doute plein de villes dans le monde où l'on peut vivre ce genre d'événements. Je suis juste heureux de savoir que j'habite l'une d'entre elles.

samedi 2 août 2008

Parasites

La projection en IMAX avant-hier de Batman: The Dark Knight a été quelque peu perturbée par la présence d'une blatte (ou une souris, je n'en suis pas trop sûr) sur le verre de la cabine du projectionniste... C'était très désagréable de voir une grosse tache avec des antennes en plein milieu de l'écran durant un bon vingt-cinq minutes du film.

Bien sûr, on ne nous a pas dédommagés.

Fin de l'anecdote.

mercredi 30 juillet 2008

Bouchons

Départ de bon matin hier en direction du zoo de Granby. Première visite à vie, j'en trépignais presque d'impatience.

On roule. Arrivée aux abords de l'échangeur Turcot, nous heurtons notre premier bouchon de circulation. L'autoroute est un stationnement. Normal. Il y a des travaux. On fait avec et on attend patiemment.

Je finis par perdre patience, je bifurque sur l'autoroute Ville-Marie en direction de l'autoroute Bonaventure. Nouveau bouchon. Il y a des travaux sur Ville-Marie. Deux voies sont fermées.

On frappe Bonaventure après quelques zig-zags dans le centre-ville de Montréal. Ça roule. Zou! Vers le pont Champlain. Une fois sur le pont, la circulation est lourde, mais rien d'anormal. On roule et l'on est bien heureux de quitter la ville.

À quelques kilomètres de la sortie 68 pour Granby, nouveau bouchon. Sans doute des travaux...

On s'enligne pour prendre la sortie et c'est à cet instant que je comprends l'absurdité du moment. Nous sommes une horde de citadins qui avons quitté notre île pour aller visiter le zoo de Granby EN MËME TEMPS pour profiter de l'unique réelle belle journée de nos vacances.

Une heure plus tard, nous avons franchis les 12 kilomètres nous séparant de l'autoroute des Cantons-de-l'Est et du zoo. Nous finissons par comprendre que nous ne souhaitons nullement visiter un lieu bondés de personnes. Après quelques minutes dans la file d'attente pour la navette en direction du zoo, nous retournons à la voiture et partons pour Frelighsburg.

Les animaux sauvages attendront.

Ce matin, une brève dans le journal. Le zoo de Granby a annoncé avoir fracassé son record d'affluence pour une seule journée: 16 910 entrées payantes. Ouille, ouille, ouille... c'est ce qui s'appelle avoir tous la même idée en même temps.

Le retour ne se fit pas sans heurts. Nous avons rencontré deux autres bouchons de circulation sur la voie du retour.

jeudi 24 juillet 2008

Adjacent Plateau

J'habite ce que les agents immobiliers appellent Adjacent Plateau. Je me trouve à moins de 200 kilomètres de la track de chemin de fer du Canadien Pacifique (ou National, je ne sais plus trop) qui passe au Nord de Saint-Grégoire.

Donc, pour l'appellation (et la valeur de mon domicile) ça compte.

En moins de deux heures de char, peut-être même de transports en commun, je peux déambuler pieds nus sur la sacro-sainte avenue du Mont-Royal. Pouvant ainsi être vu au Pistou ou mieux encore au Plan B.

Remarquez bien que je n'ai rien contre le Plateau ni ses habitants ni sa faune.

Par contre, je trouve les agents immobiliers suspects en général.

En fait, j'habite Villeray.