vendredi 19 septembre 2008

Cuisine - Le blogue

Marie-Andrée, une collègue, m'a suggéré de tenir un blogue portant sur mes rénos de cuisine. Personnellement, je ne trouvais pas l'idée alléchante. J'ai d'autres chats à fouetter et vous, si vous êtes là, avez mieux à faire que ça.

Il n'empêche que les choses étant ce qu'elles sont et rendus au point des travaux où j'en suis, ça commence à devenir intéressant de tenir la chronique de tout ce qui ne va pas dans cette aventure. Peut-être aurez-vous aussi les points positifs de l'histoire si vous êtes fins avec le narrateur.

J'inaugure donc ici ma première rubrique récurrente que j'intitulerai savamment: «Cuisine - Le blogue» grâce aux marqueurs de blogspot (communément appelé «tags»).

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Relatons les faits. J'habite un charmant appartement de Montréal depuis trois ans. À l'achat, c'était écrit dans la cuisine «RÉNOVEZ-MOI!!!» Ce que nous étions plutôt d'accord. Et c'était d'ailleurs une bonne façon de consolider notre nouveau statut de bourgeois que de se lancer dans la rénovation et la modernisation de notre toute première cuisine.

Au printemps dernier, ma blonde et moi décidons donc que le temps est venu de faire notre marque dans l'appart en se lançant dans les rénos. Mais pas question que l'on fasse quoi que ce soit, oh que non! On n'est pas manuel comme nos parents!

Donc commence le magasinage de cuisinistes. On visite une place et une autre et une autre... On reçoit des designers à la maison qui nous proposent tous des choses chouettes et ce qui doit arriver, arrive. On tombe sur la proposition qui nous plaît le plus. On achète au propre comme au figuré. Designer primée, entreprise bien cotée* et prix à l'avenant, très avenant. Ça va coûter cher et on va pouvoir se sentir très bourgeois.

Cela fait plus ou moins trois mois que nous sommes sur le marché. Mais on n'est pas pressé. Nous sommes à la mi-juillet. Il nous faut un entrepreneur général. C'est difficile d'en trouver un durant les vacances de la construction. On fini par prendre contact avec un dans la première semaine du mois d'août, le contact est bon. Il est référé. Tout baigne.

Avec le sentiment que le minimum est couvert, on passe à la vitesse supérieure: signature de contrats, prises de mesures de notre cuisine, commande du mobiliers, achats des électros. La griserie d'entrer chez JC Perreault pour acheter pour plusieurs milliers de dollars en frigo, cuisinière et autres... Pensez-en ce que vous voulez, mais c'est un certain thrill. Enfin du stock qu'on n'a pas hérité d'une tante, d'un grand-père ou de quelques proches.

Première tuile. Moins d'une semaine après avoir signé le contrat, on apprend que la designer qui a tout fait notre cuisine a quitté ses fonctions pour devenir consultante.

Que fait-on? Après quelques discussions, le cuisiniste et la designer s'entendent pour que nous continuons à être servi par elle. Nous en sommes contents. Nous avions l'impression dès le départ que nous faisions affaire avec une personne en particulier par l'entremise de cette entreprise, le service que nous souhaitions obtenir était intact.

Jusque là tout va bien. Nos contacts se passent par l'intermédiaire de la nouvellement consultante, etc. On n'a rien à se plaindre. Par contre, certains signes montrent un peu l'écoeurement général de tout le monde. Nous sommes au début septembre.

Lorsque nous nous rendons sur place à ce cuisiniste, le service est déjà moins courtois, car on est un peu comme des outsiders, des touristes. Ça peut toujours passer.

Notre entrepreneur général, lui, est sans nouvelle de personne. Il a besoin des devis techniques. Pas de son pas d'images de la part du cuisiniste... Va falloir que je provoque les choses. Après tout, il nous reste aussi la céramique à acheter pour nos planchers. J'en parlerai peut-être une autre fois de la foutue céramique.

Ce matin (jeudi), coup de téléphone sur l'heure du midi par une nouvelle employée du cuisiniste (ou une ancienne qui a hérité de notre dossier). Il y a des irrégularités dans nos trucs. Supposément que les mesures ne fonctionnent pas et qu'il faut reprendre une bonne partie du projet.

Le hic, c'est que la commande est partie. Ils n'ont que quelques jours pour tout décommander et relancer la machine. On me presse au téléphone et on me demande de tout annuler mes occupations pour aller les voir le plus tôt possible.

Finalement, le plus tôt possible en tenant compte des disponibilités de la dame au bout du fil, ce sera mercredi prochain. Bonjour l'urgence!

* J'hésite à nommer le cuisiniste en question, car je ne crois pas pour le moment que l'entreprise soit problématique en tant que tel. Je suis juste pris dans une situation bizarre où des gens changent d'emplois et me laisse en plan en plein centre. C'est un peu ma chance habituelle.

lundi 15 septembre 2008

Une découverte

Le canal Vox nous cache des choses intéressantes...




lundi 8 septembre 2008

Justin qui?

Curieux comment les libéraux ont l'air de s'être fait prendre les culottes à terre par ce début de campagne tout à fait non prévisible... Une chance que Stephen Harper a pris la peine de l'annoncer à Stéphane Dion une semaine à l'avance...

J'ai enfin trouvé la fiche de "mon" candidat libéral. Il a dû louper la séance de photo officielle parce qu'il était trop occupé à rencontrer l'équipe éditoriale du 7 Jours.


En lieu et place, c'est cette formidable photo que l'on trouve sur le site Web des libéraux.

Mieux encore, on peut lui écrire sur une addresse gmail. Gmail, merde!!! Je sais que c'est un outil formidable pour la gestion des courriels, mais bon... peut-être qu'une adresse au parti libéral, même si elle mène à un compte gmail en arrière-plan ferait meilleure impression, non?

Ça se bonifie si on va voir le site Web de l'association libérale de Papineau, qui n'est pas une circonscription orpheline comme les autres (détenue par le Bloc, elle a été libérale bien plus souvent qu'autrement et devrait revenir dans le giron dès cet automne...)

Vous allez voir en cliquant ici comment c'est désolant...

Je suis épaté de voir comment cette machine qui représentait l'organisation parmi les organisations capable de faire élire n'importe qui et n'importe quoi sous Jean Chrétien est totalement laissé à elle-même maintenant.

À ce sujet, Vincent Marissal a un excellent texte dans La Presse d'aujourd'hui.

dimanche 7 septembre 2008

Affichettes

L'heure des affiches a sonné.

Youppi! Vivian a pris les poteaux d'assaut dès samedi (psst, l'élection commence demain...), ce fut au tour du conservateur Mustaque Sarker (même rival que la dernière fois) à montrer sa mine patibulaire aux électeurs.

Je n'ai pas encore vu mon homme, Justin, mais je suppose que je ne perds rien pour attendre. Je n'ai pas vu non plus les candidats NPD et verts. Ils me demanderont sans doute de signer leur déclaration de candidature à la station Jarry comme la dernière fois.

vendredi 5 septembre 2008

Angora

Mon bon ami François-B. a eu la brillante idée de nous offrir une chanson par jour, cinq chansons par semaine, afin d'enrichir notre culture musicale.

Il faut dire que l'idée date du 12 février dernier alors qu'il a commencé simplement en m'envoyant un album découverte par jour. Pour le mélomane que je suis, initié à un tas de genres, mais qui ne connaît pas le cinquième de ce qu'il a pu explorer, c'était tout simplement génial.

De fil en aiguille, je lui ai rendu la pareille, par courriel aussi, le réseau s'est élargi à d'autres amis et voilà qu'il a choisi la voie du blogue (http://mezoreilles.blogspot.com/) pour partager sa passion à un plus large public. Nous en lui serons gré. Une bien belle initiative (qui me prive de ma quasi exclusivité, mais qui se veut une belle leçon de partage...).

Il a raffiné ses sélections musicales. Chaque vendredi désormais, il reçoit un invité qui lui présente alors l'une de ses chansons coups de coeur. J'ai eu l'insigne honneur d'être le premier à m'exécuter en lui présentant l'une des belles chansons de ma discothèque extraite de l'un des meilleurs disques de l'histoire du pop-rock français: Angora d'Alain Bashung, paru sur Fantaisie militaire en 1998.