mercredi 30 juillet 2008

Bouchons

Départ de bon matin hier en direction du zoo de Granby. Première visite à vie, j'en trépignais presque d'impatience.

On roule. Arrivée aux abords de l'échangeur Turcot, nous heurtons notre premier bouchon de circulation. L'autoroute est un stationnement. Normal. Il y a des travaux. On fait avec et on attend patiemment.

Je finis par perdre patience, je bifurque sur l'autoroute Ville-Marie en direction de l'autoroute Bonaventure. Nouveau bouchon. Il y a des travaux sur Ville-Marie. Deux voies sont fermées.

On frappe Bonaventure après quelques zig-zags dans le centre-ville de Montréal. Ça roule. Zou! Vers le pont Champlain. Une fois sur le pont, la circulation est lourde, mais rien d'anormal. On roule et l'on est bien heureux de quitter la ville.

À quelques kilomètres de la sortie 68 pour Granby, nouveau bouchon. Sans doute des travaux...

On s'enligne pour prendre la sortie et c'est à cet instant que je comprends l'absurdité du moment. Nous sommes une horde de citadins qui avons quitté notre île pour aller visiter le zoo de Granby EN MËME TEMPS pour profiter de l'unique réelle belle journée de nos vacances.

Une heure plus tard, nous avons franchis les 12 kilomètres nous séparant de l'autoroute des Cantons-de-l'Est et du zoo. Nous finissons par comprendre que nous ne souhaitons nullement visiter un lieu bondés de personnes. Après quelques minutes dans la file d'attente pour la navette en direction du zoo, nous retournons à la voiture et partons pour Frelighsburg.

Les animaux sauvages attendront.

Ce matin, une brève dans le journal. Le zoo de Granby a annoncé avoir fracassé son record d'affluence pour une seule journée: 16 910 entrées payantes. Ouille, ouille, ouille... c'est ce qui s'appelle avoir tous la même idée en même temps.

Le retour ne se fit pas sans heurts. Nous avons rencontré deux autres bouchons de circulation sur la voie du retour.

jeudi 24 juillet 2008

Adjacent Plateau

J'habite ce que les agents immobiliers appellent Adjacent Plateau. Je me trouve à moins de 200 kilomètres de la track de chemin de fer du Canadien Pacifique (ou National, je ne sais plus trop) qui passe au Nord de Saint-Grégoire.

Donc, pour l'appellation (et la valeur de mon domicile) ça compte.

En moins de deux heures de char, peut-être même de transports en commun, je peux déambuler pieds nus sur la sacro-sainte avenue du Mont-Royal. Pouvant ainsi être vu au Pistou ou mieux encore au Plan B.

Remarquez bien que je n'ai rien contre le Plateau ni ses habitants ni sa faune.

Par contre, je trouve les agents immobiliers suspects en général.

En fait, j'habite Villeray.