mercredi 31 décembre 2008

Bilan

Petit retour sur mon année 2008, quels sont les trucs qui m'ont marqué, que j'ai aimé ou qui a mérité mon attention. Comment pourrais-je résumer de façon tout à fait aléatoire et léger ce millésime.

Attention, c'est pêle-mêle.

1) Ma cuisine
Au cas où vous n'aviez pas remarqué, j'ai refait ma cuisine en deux mille huit. Mon premier projet majeur de rénovations comme propriétaire m'a laissé une grande satisfaction. Cela aurait pu tellement aller mal, mais ce fut, au final, une belle et bonne chose.

2) Bleu pétrole.
Alain Bashung nous a fait l'immense plaisir de nous offrir un très grand disque en 2008. Un disque qui avait (dans les bottes) des échos de son album de 1998, Fantaisie militaire. L'Alsacien lutte contre un cancer et, malheureusement, 2009 pourrait bien être sa dernière année. Je ne me lasse pas d'écouter les chansons de ce disque: Résidents de la république, Le secret des banquises, Tant de nuits, Hier à Sousse, Vénus, Je t'ai manqué et surtout, surtout la troublante Comme un légo.

3) Jigsaw Falling Into Place.
La chanson de Radiohead a été ma chanson de l'été 2008 et reste très haute dans ma "rotation musicale", comme tout l'album In Rainbows, paru en 2007.

4) Les Jeux de Pékin.
Ce que je retiens, ce sont les «scandales» des faux feux d'artifice créés par ordinateurs et la petite fille cute qui chante sur la voix de la petite moche. Et nous de s'insurger, comme si nous n'étions pas capable de gérer du «fake», nous aussi. Cela dit, j'ai mis les jeux olympiques dans mes faits marquants, ça me ressemble peu... c'est vrai que je les ai suivis, néanmoins!

5) Babine.
Je n'ai pas encore vu le film, j'attire l'attention sur la trame sonore signée par Serge Fiori et Normand Corbeil. Des pièces instrumentales avec les choeurs de Monique Fauteux, la plus belle voix du Québec. Fiori qui se laisse interviewer sur les radios et qui annonce sans sourciller que cette collaboration avec Corbeil n'est pas la dernière et qu'il en est très inspiré. Ça annonce de très belles choses pour 2009 ou 2010. On se le souhaite. La musique de Babine nous ramène à des airs de L'Heptade, ce n'est pas rien.

6) Le spectacle de Radiohead au parc Jean-Drapeau, le 6 août.
Je n'ai jamais vu un spectacle en plein air d'aussi grande qualité. On se serait cru à l'intérieur. Le groupe d'Oxford était tout simplement génial. Les décors, les chansons... wow! L'un de mes 10 meilleurs shows à vie. Peut-être dans mon Top 5.

7) Vie et mort de Mèzoreilles.
L'éphémère blogue de mon ami François-B. a été une source d'intérêt pour moi et m'a fait (re)découvrir certaines chansons, certains artistes et m'apportait chaque jour un petit plaisir acoustique. Son retrait du cyberespace m'a attristé, mais la vie est ainsi faite. Et puis, on s'échange des petits cues par courriels, parfois.

8) L'imitation de Curieux Bégin par Marc Labrèche.
Je ne suis pas un fan de 3600 secondes d'extase. Il me semble qu'il manque quelque chose à cette émission, mais cette imitation assassine tout en étant bon enfant est l'une des plus dévastatrices qui soit envers une personnalité. Simplement pissant. Je ne verrai plus jamais Christian Bégin de la même façon.



9) Naissance de l'expression: «Le jeu n'en valait pas le chapeau.»
Succulente Julie Couillard en ce qui concerne le maniement de la langue française. Pour tout le reste, très peu pour moi.

10) La fin du lock-out au Journal de Québec.
La preuve que les syndicats FTQ dans le milieu de l'information, ça ne vaut pas de la marde. Et vive les clauses discriminatoires! Au final, le Médiamachin Québec a été une mauvaise idée. Et ça se termine par la lénifiante phrase du président du syndicat, Denis Bolduc: «Au moins, on n'a pas perdu notre semaine de quatre jours!» Parle pour toi, pauvre con.

samedi 20 décembre 2008

Mortalités

Il me semblait, peut-être à cause de mon expérience personnelle, que soit la mort renforçait les gens, soit elle les détruisait. Certains – défiés non seulement mentalement, mais aussi émotionnellement et spirituellement – trouvaient dans la mort d'êtres aimés la volonté et la résolution de réaffirmer leur présence et leurs convictions. D'autres, dont les liens avec le monde étaient déjà ténus, s'enfonçaient simplement dans un monde qu'ils s'étaient eux-mêmes créé.

– R. J. Ellory. Seul le silence. Éditions Sonatine. 2008. p. 340

Si les grands de ce monde, et les petits tout autant, avaient conscience de leur "finitude", s'ils avaient à l'esprit que tout cela va finir, si nous avions tous notre mort imprimée en relief dans notre cerveau, il me semble que, au lieu de s'engueuler pour savoir s'il y aura ou non une vie après, on se dépêcherait de s'organiser pour qu'il y en ait une avant.

Me semble que tout serait différent si la mort comme issue certaine et scientifique à notre aventure était, en permanence, partie de notre vie.

– Pierre Foglia. La Presse. 20 décembre 2008. p. A5


mercredi 17 décembre 2008

Hommage à la brigadière

Je la vois chaque lundi en revenant de mon cours de guitare.

Elle fait le guet à l'intersection Roy et Drolet et fait traverser les enfants de l'école en face. Elle a un petit visage rond, sympathique et qui nous oblige à lui sourire. Un visage de religieuse, dans tout ce qu'il y a de plus noble, presqu'angélique.

Après quelques semaines, je me suis mis spontanément à la saluer et lui sourire. Il faut dire que j'ai un énorme respect pour ces gens qui attendent au coin des rues, pour faire traverser les enfants, des plus dociles aux plus turbulents.

C'est l'un de mes rendez-vous de la semaine. Lorsqu'elle n'y est pas, ça m'attriste. Je m'inquiète même de sa santé. Il y a eu deux ou trois semaines consécutives où elle était absente, peut-être en vacances, j'ai crains la crise d'angine ou la collision mortelle.

Il y avait bien sa remplaçante, mais ce n'était pas pareil. Je la trouvais fade, sans intérêt. Je la boudais. J'imaginais une machination orchestrée pour muter «ma» brigadière sur un autre coin de rue. Près d'une autre école.

J'aime croire que c'est réciproque et que les jours où mon cours est annulé, elle se demande pourquoi je ne suis pas là. Qu'elle s'inquiète même. Un peu.

Nos échanges sont courts. Quelques phrases, des sourires. J'ignore son nom et elle, le mien. Elle me voit parfois avec mon étui à guitare, la plupart du temps, non. Très rarement la conversation se rend assez loin pour qu'elle me demande comment avancent mes cours ou que je lui demande ce qui a marqué sa semaine. Un enfant arrive, on se salue et la semaine s'écoule jusqu'au lundi midi suivant.

C'est mon moment furtif de vie de village en pleine métropole.

Je crois que je vais lui écrire une carte de Noël.

lundi 15 décembre 2008

Racines

Je suis allé à Verdun aujourd'hui, revisiter malgré moi, le quartier de mon enfance. Pas pour ressasser de vieux souvenirs, mas pour un examen de la vue. J'ai la même optométriste depuis un bon 25 ans. Je suis du type fidèle en affaire et en santé.

C'était une journée grise et terne à l'image de mes souvenirs. Quelques notes résiduelles:

J'ai vu la maison où je suis né, enfin, celle que j'ai habité dès ma naissance. Curieuse coïncidence, le métro est presque aussi proche de cette maison que la mienne peut l'être de la station du coin. À l'époque, il n'y avait pas de métro. Ça dynamitait fort par contre, m'a-t-on dit.

Bref, ça m'a ému de revoir cette place. Ça doit être la météo. Ma famille a déménagé de cet appartement alors que je n'avais pas encore cinq mois. Je n'ai aucun souvenir de cet endroit.

C'est drôle comment des écoliers qui jouent dans les rues de Verdun me font plus rapidement sourire et me ramènent des souvenirs que les autres écoliers ne m'inspirent pas une miette. Le terrain de jeu commun, je suppose. Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive.

Je dois me garder un calepin et un crayon en permanence sur moi pour pouvoir prendre en note ce qui me trotte dans la tête. À la place, j'essaie de préserver cela dans ma tête et, la plupart du temps, je ne l'écris nul part et mes idées se perdent...

...Mais avoir le calepin dans ma poche, est-ce que j'écrirais réellement tout ce qui me trotte dans la tête? Je ne crois pas. Peut-on simplement s'installer un enregistreur numérique de pensées ? Une fois l'édition faite pour retirer les passages XXX non souhaités, il y aurait sans doute moyen de monter un scénario, un livre, quelque chose.

samedi 13 décembre 2008

Faits d'hiver

Faits 1
Il est 23h33 et la Ville déneige devant chez moi. C'est correct. Ça fait partie du «pacte» de vivre à Montréal. Pourquoi par contre faut-il que les opérateurs de pelles, les conducteurs de chenillettes et les chauffeurs de souffleuses y allent tous de longues séries de coups de sirène en plus du bruit normal relatif à l'enlèvement de la neige?

Je veux bien croire que le samedi à 23h30, ce n'est pas le mardi à la même heure, mais quand même.

Personnellement (et c'est l'un des changements un peu plate de ma vie...), c'est sans doute la seule soirée de la semaine où je peux me coucher avant minuit.

Faits 2
Dans la plupart des cas de ralentissement ou congestion de la circulation, c'est un ou plusieurs semi-remorques qui en est la cause. Des immenses camion qui roulent sur les routes sans pneu d'hiver.

Faits 3
Au travail, ce sont les résidants de la banlieue qui chialent le plus contre Montréal, comme si toutes les congestions routières étaient la faute de la ville qui se trouve à 20 ou 30 kilomètres de chez eux. (je compatis avec vous, mais cessez de vous plaindre dans mes oreilles). Ce message ne s'addresse pas au lecteur régulier de ce blogue.

Faits 4
Pourquoi tout le monde semble si étonné de voir tomber 25 cm de neige à Montréal un 9 décembre?

Je pourrais continuer longtemps parce que cette première semaine d'hiver m'a rouvert les yeux sur le comportement des Montréalais et ses banlieusards.

mercredi 10 décembre 2008

Cuisine - fin du chantier

Cela fait une semaine aujourd'hui que le chantier proprement dit est terminé. Il nous reste beaucoup à régler, mais dans l'ensemble c'est très fonctionnel.

Nous avons reçus nos premiers invités à souper samedi dernier, mes beaux-parents. Ils ont adoré le résultat.

Pour ma part, j'ai pu tester la convivialité de la pièce. Nous pouvons désormais travailler sans se piler sur les pieds, ce qui est une bonne chose. C'était en fait, la raison première de ces rénos.

Mission accomplie? Oui sans aucun doute. Mais l'apparence de chantier n'est pas terminée. Il reste des boîtes encore à dépaqueter. Des bidules à recycler et des ordures à jeter.

Il reste encore le frigo qui devait partir aujourd'hui entre midi et 15h et il est toujours là à 14h51. Vont-ils passés aujourd'hui? La météo n'aide pas, mais personne ne m'a téléphoné pour repousser le rendez-vous.

Je commence le travail à 14h30... C'est beau être en retard, mais il y a des limites parfois.

J'aurai peut-être un nouveau message dans cette catégorie portant sur le sort du frigo...

mardi 2 décembre 2008

Cuisine - Jours 23 et 24



Mardi. On arrive à la fin.

Deux jours de fine tuning. La nouveauté du jour est le dosseret de céramique derrière l'évier et à côté de la plaque de cuisson. Des ajustements ici et là menés par l'entrepreneur.

L'ambiance est agréable. Le ton entre lui et moi est amical. Je suis content d'être tombé sur cet homme. Peut-être m'a-t-il roulé sur le plan du prix, mais je ne vois rien dans les travaux qui me déçoit.

À partir du moment où l'on est satisfait, pourquoi chercher à s'en faire pour le reste?

Un doute subsistera toujours. Je suis tellement nul sur l'évaluation des travaux manuels, mais bon... je n'ai jamais eu à hausser le ton ni à être de mauvaise humeur.

Je regrette seulement que le renvoi de l'évier n'ait pas rencontré les spécifications exigées par le cuisiniste. Il a fallu faire des manoeuvres inutiles et j'ai perdu une bonne partie de l'espace sous mon évier.

Pour le reste, c'est plutôt réussi.

Cuisine - Jour 22



Aujourd'hui, lundi, j'ai la sensation que ça n'a pas avancé beaucoup.

Pourtant, l'entrepreneur a installé la hotte. Il a dû faire des ajustements pour s'assurer qu'elle était vis-à-vis la plaque de cuisson.

Ce faisant, ils ont abimé la peinture au plafond, ce qui décourage toujours un peu. Ils vont devoir ressortir la peinture avec les risques d'échapper de la peinture sur les comptoirs neufs, etc.

Ils ont installé la plinthe aussi en céramique qui manquait sur le mur donnant sur l'ilot.

Des détails de finition qui ne paraissent pas beaucoup au bout d'une journée, mais qui ont leur importance. Je l'espère en tout cas.

Demain, plombier et dosseret (backsplash) en céramique.

Cuisine - Jour 21

Fidèles au poste, les poseurs arrivent pour 8h du matin.

Je suis toujours impressionné de voir des gens fonctionnels à 100% et à l'extérieur de leur maison à une heure où moi j'émerge à peine – quand j'émerge – des profondeurs du sommeil. Un habite Vaudreuil et l'autre Laval. Il faut être matinal rare pour s'assurer d'être chez les gens à 7h30 les matins de semaine.

Ils commencent leur journée par mettre le four encastré à sa place. Un petit monstre de plusieurs centaines de livres. La bête que les livreurs ont échappé (laissé tomber serait plus juste) dans mes escaliers en s'ouvrant bêtement quatre doigts sur le métal de l'appareil. (J'y repense et je n'en reviens toujours pas... ils ne portaient même pas de gants de travail les crétins).

Voici donc la chose:



(Je triche un peu, cette photo date de lundi. Je n'ai pas de photo claire du four avant cette date.)

Pour le reste, ils se répartissent le travail sans se parler, comme un vieux couple. J'apprends d'ailleurs qu'ils forment une petite entreprise depuis 20 ans. Rien d'étonnant alors que le partage des tâches semblent se faire tout naturellement.

Finalement, ils ont raboté mon comptoir d'évier pour qu'il soit plutôt «flush» avec les inégalités du mur. C'est d'ailleurs impressionnant de voir comment le comptoir et le mur gondolent. Sauf que désormais, ils le font ensemble. Une genre de danse psychédélique. (O.K., j'en mets un peu, mais puisque j'écris, faut rendre ça intéressant).

Lorsqu'est venu le temps de régler le cas du meuble dont la porte ouvre dans le mauvais sens, ils se préparaient à tout placer pour faire les ouvertures et inverser les charnières pour que la porte puisse être installée dans l'autre sens, mais nous avons décidé de ne pas mettre de porte au boout du compte.

La porte en s'ouvrant vient déplacer les lampes suspendues, sera bloquée par la céramique au mur (ou nous empêchera d'en installer), elle occupera trop d'espace sur le comptoir. Ce meuble est un mauvais ajout dans la cuisine.

Par contre, installé sans porte, il nous donne du rangement et fait même prolonger le comptoir en coin. Ça ne me déplaît pas.

Nous ferons des politiciens de nous en affirmant à l'avenir que c'est tout à fait ainsi que l'on voyait la disposition de la cuisine.

Ils ont fixé le dit évier, fait la niche en haut du frigo (voir photo du haut) et préparer tout le reste. J'en perds le compte.

Ils sont partis vers 15h me laissant enfin quelque chose qui ressemble à une cuisine et, surtout, qui ressemble énormément à la cuisine qu'on m'a dessiné.

Je dois dire que le travail de l'entrepreneur a été très bien, mais qu'eux ont su contourner les petites incompréhensions pour faire en sorte que le tout fonctionne.

Je leur ai offert une bouteille de vin à chacun pour les remercier. Je ne sais jamais lorsqu'il faut donner un pourboire, faire un cadeau ou quoique ce soit dans ce genre de truc. Ce n'est pas un grand cru, mais sans doute qu'il saura faire leur bonheur pour un souper sympathique. Souhaitons qu'ils n'aient pas hérité d'un vin bouchonné...

Une chose de sûr, c'est qu'ils ont eu l'air d'apprécier le geste. Était-ce de trop? Était-ce pas assez? J'ai eu le feeling qu'ils le méritaient alors je l'ai fait.

lundi 1 décembre 2008

Cuisine - Jour 20

Deuxième lever tôt pour accueillir les installateurs.

Chacun son rythme de vie. Le mien n'inclut pas d'être complètement fonctionnel devant des inconnus chez moi à 7h30 du matin.

Les deux sont prêts à donner une claque et terminer les travaux aujourd'hui. C'est la norme et ils entendent la maintenir. Ça leur arrive de prendre trois jours pour monter une cuisine, mais c'est moins fréquent que de prendre deux jours, me disent-ils.

Ils scient, ils vissent, ils jouent du niveau, ils rabotent, ils chiment... ils ne prennent que peu de temps pour luncher. Bref, ça y va aux toasts.

Mon entrepreneur passe dans l'après-midi. Une tension immédiate s'installe. Visiblement, un juge le travail de l'autre. Pas assez efficace pense un, pas capable de niveler un plancher pensent les deux autres... bref, je suis pris entre deux feux.

J'essaie poliment de présenter la sortie à l'entrepreneur, mais visiblement je suis trop poli et il ne le comprend pas. La situation perdure sur 30 bonnes grosses minutes.

Si les installateurs terminent aujourd'hui, le plombier sera chez moi demain, samedi. Sinon, il ne pourra venir que mardi prochain puisqu'il a déjà un rendez-vous lundi.

Rapidement, on constate que ça va prendre trois jours pour assembler la cuisine. Zut! Je suis plutôt déçu. En fait, c'est le moment des travaux où je devrais être, logiquement le plus déçu, mais je pense que je suis maintenant immunisé à la déception.

En même temps, ça me rassure sur leur professionnalisme. Ils y vont avec minutie.

La mauvaise surprise du jour: l'un des meubles est configuré pour ouvrir du mauvais bord (à gauche plutôt que vers la droite). Ça ne peut pas fonctionner chez moi; la porte, une fois ouverte, nous empêcherait d'accéder à l'armoire...

Re-téléphone... rediscussion... report de tout ça au lendemain... re-zut!



La maison est pleine de poussière et de bran de scie. Par chance qu'un installateur tient l'aspirateur derrière la scie de l'autre durant les coupes... Je vois le flux de bois rentrer direct dans le tuyau de l'aspirateur. J'ose à peine croire ce que cela aurait l'air autrement!

Ils repartent vers 18h, 18h15. On se redonne rendez-vous pour le lendemain 8h.

Cuisine - Jour 19

Jour J. Les installateurs débarquent à la maison à 7h30 du matin. Font le tour de la place, ramassent une première boîte et tentent de se retrouver dans le fouillis de boites qui meublent ma salle à manger et mon salon.



On découvre rapidement qu'il manque une boite de quincaillerie (vis, charnières et autres gugusses) pour monter un meuble... Téléphone chez le cuisiniste. C'est le premier, mais non le dernier de la journée.

On apprendra au bout de plusieurs renvois d'appels et de recherche du responsable que la boite manquante a été retournée au magasin par les livreurs et qu'elle m'attend là-bas... Bon... L'un des installateurs va la récupérer le lendemain matin.

En plaçant les meubles, on découvre que le plancher de la cuisine est passablement croche (bonjour le nivelage du plancher... il m'aurait fallu deux mois de rénos plutôt qu'un seul...), les installateurs font de la haute voltige, mais ça finit par être droit.

Leur journée de travail se termine à 18h30. Un petit onze heures de travail pour leur éviter de travailler samedi.



Comme vous pouvez voir, ça prend forme.

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Jeudi a sans doute été ma pire journée côté forme physique. Cette dernière semaine m'a usé totalement. La journée de mardi avec la livraison des morceaux m'a magané. Pourtant, s'il y a quelqu'un qui ne travaillait pas dans la maison, c'était moi!

Je tenais à l'écrire quelque part pour ne pas oublier comment ça m'a crevé de regarder les autres travailler et de stresser pour mille et un détails.