vendredi 9 janvier 2009

Mauvaise habitude

J'ai tellement l'auto-dérision comme moyen de défense que cela est maintenant devenu mon mode de vie.

Je ne peux pas naturellement accepter les commentaires d'amis, de collègues, de patrons, de prof de guitare sans le passer d'abord dans le filtre qui relativise les propos entendus et les ramènent à des proportions rigolotes ou absurdes. J'envoie les propos complètement ailleurs. La plupart du temps, mes manoeuvres font que tout est tourné à l'envers. Pire, sans doute que je froisse ces personnes en évitant de recevoir les fleurs qu'elles me lancent.

Mercredi, une collègue habituellement avare de compliments me dit qu'elle trouve mon look de la journée, noir de pied en cap, d'un chic fou et très «classe».

Moi qui m'était interrogé avant de quitter la maison sur l'idée de me présenter au travail ainsi habillé de lui répliquer du tac-au-tac (et sans tact). «Oui, dommage. J'ai oublié ma perruque de Christiane Charette» Faisant référence au mythe que cette animatrice ne porte que du noir.

Lundi, j'ai retourné un compliment à une autre collègue en l'acceptant avec des propos de parano. Dommage que je ne me souvienne plus des propos. C'était très révélateur de mes réflexes conditionnés.

En fouillant davantage, je crois que mes cours de guitare doivent être ponctués de ce genre de commentaires de ma part qui polluent sans doute mes relations.

Dossier à travailler.

1 commentaire:

Mon nom est François-B. a dit…

« Je dirais que vos problèmes remontent à la sexualité enfantine de vos intestins. Un cas classique de psychanaplomberie. »

in Flux et reflux
Romuald Freud
Cousin plombier de Sigmund