mardi 24 février 2009

Tomber dans l'oeil

En me rendant à mon cours de guitare lundi, je marche sur la rue Laval comme à mon habitude. Il tombe une petite neige sur la ville.

Une femme marche dans ma direction. J'ai l'habitude de toujours regarder les gens que je croise sur la rue dans les yeux. Pas de façon insistante, seulement le temps que leur visage est dans mon champ de vision normal pour regarder «au loin».

La femme était plutôt jolie et me regardait aussi de la même façon que je la regardais, sans plus.

C'est le moment qu'a choisi un flocon de neige pour tomber sur ma cornée droite me faisant cligner l'oeil.

Curieusement, elle m'a adressé son plus beau sourire en me croisant.

A-t-elle cru que je lui avais sciemment fait une oeillade ratoureuse? Peut-être a-t-elle été de bonne humeur toute la journée par un simple effet du hasard? Peut-être a-t-elle raconté cela à tout le monde au bureau par la suite en se disant que j'étais le dernier des crétins? Allez savoir!

Pour ma part, j'ai trouvé cela très rigolo. J'étais surtout content de ne pas avoir mangé une claque retentissante pour un flocon trop précis.

1 commentaire:

Mon nom est François-B. a dit…

C'est un vieux truc, qui remonte à l'égypte pré-sumérienne. Djoubiba, c'était pas un clin d'oeil, j'avais un flocon dans l'oeil. Une autre variante connue est tirée de La Guerre Détuq : heye man, t'as de la neige sur l'épaule de ton beau suit de ski à neige. En 63 (avant notre hère), De La Roublaise-Pacanne échaffaudait sa célèbre théorie sur les fines particules attirées par les objets sphériques. À la bonne heure !